Les deux phénomènes aux atomes irrémédiablement crochus ont une perception cocasse quelque peu déformée de l’autre grâce à une communication faite de quiproquos très drôles, chacun dans sa bulle avec péripéties de voisinage amusantes.

Dans sa lancée sous influence, l’hilarante calamité joue les pots de colle avec un système d’accroche pathétique, le gars hésitant entre compassion et agacement d’autant que cette charmante voisine très remontée n’a pas encore vu la tête de son voisin. Après l’offrande des pommes qui ne devraient pas être celles de la discorde, les conseils délirants de la meilleure amie s’avèrent époustouflants avec une séductrice en mode soliloque givrée qui se monte le bourrichon, la physionomie du solitaire étiqueté pervers valant le coup d’œil, j’ai bien rigolé.

Dûment invitée à une nuit pyjama chez l’étiqueté pervers, la voisine troublée au maquillage supposé invisible amène l’outil incontournable. J’apprécie beaucoup le personnage masculin au style franc et direct sans arrière-pensée face à une hallucinante teigne imbue d’elle-même en mode obsédée qui finit par l’incommoder à tous points de vue, malheureux gars charitable à vocation d’ermite. Les différences de comportements et de tempérament sont comiquement traitées avec une femelle à l’imagination débridée et un mâle empreint de louable compassion.

« Vous mourrez avant de vous décider », la famille de la future épousée est cocasse. Le mariage ressemble à un enterrement.

La suite confirme qu’il s’agit d’un mélodrame, une histoire touchante servie par un casting excellent, mélodies musicales très agréables.