En perspective l’histoire suit des délits en tous genres avec une finaude enquêtrice/observatrice, peureuse, rigolote et un poil inconsciente, sournoisement épiée par sa belle-mère qui la malmène.

Bien aimé la ballade à l’hypermarché en vue de repérage d’une vente flash, le chien renifleur qui s’assoit sur les œufs et la ménagère futée qui soutire les confidences de voisinage en s’incrustant. La seconde enquête un peu longue sert à cadrer le relationnel des deux personnages centraux entre autres. Niveau vestimentaire, les ensemble-salopettes à proscrire, gamin et vilain.

Troisième enquête avec jolie promenade le long de la côte après une visite instructive de l’aéroport, les souvenirs passés des protagonistes entretiennent un suspense accrocheur. Bien apprécié la chanson nostalgique et l’élégant chanteur avec une belle voix.

La suite devient atrocement délirante pataugeant dans un système corrompu. La majorité des protagonistes se retrouvent manu militari dispersés afin de se recentrer/ressourcer, scénario biscornu avec heureusement un casting qui fonctionne bien.

Bien apprécié la pointe d’ironie en direction de la tendance inepte à l’onction des profilers (« bidons ») et des psychologues (« détecteurs de mensonges ») imbus de science à profusion. Certes, un peu trop donneur de leçons mais objectif louable qui tourne court avec une concurrence sans fondement et sans grand intérêt, le scénario se perdant dans des méandres.

Histoire à dormir debout qui se suit plaisamment avec des protagonistes sympathiques malgré des passages ennuyeux.

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