Un scénario avec des personnages redresseurs de torts, le drama joue dans l’exemplarité, un ensemble bien sympathique 

Bien apprécié la répartie sur le fait que « certains élèves n’ont aucun talent particulier, n’aiment rien ou n’ont tout simplement pas de rêve » mais veulent au moins profiter des années de tranquillité au lycée et avoir un diplôme pour faire face à la dure réalité. Pour ces élèves l’orientation n’a strictement aucun sens et peut s’apparenter à un cauchemar.

Bien apprécié aussi le discours pour l’élection du représentant des élèves par le cancre de la classe, belle exemplarité.

Curieuse problématique sur les écoles de ce pays, les établissements sont majoritairement "privés" (?), supervisés par l’Education nationale mais fonctionnant avec des fonds de particuliers (?) ce qui pose problème de l’orientation élitiste et spécificité d’éducation selon la provenance des donateurs. Ce drama interroge la question de la propriété (?).

Les élèves de la classe des cancres sont tous très mignons.

« Si les études ne leur correspondent pas, il faut leur trouver une voie plus convenable. » cela paraît logique, sauf que majoritairement pour les parents la voie convenable reste celle des études d’autant que l’environnement socio-culturel national de base préconise le bourrage de crâne comme tremplin de la réussite…

Classer les élèves selon leur note est discriminatoire d’évidence compte tenu que tout classement admet une hiérarchie sur laquelle repose toute discrimination, une mise en évidence flagrante que le créneau de la scolarité n’est aucunement l’égalité.

Très finaud, le professeur se fait rembarrer au rectorat pour cause d’efficacité étant lui-même inefficace.