• Radiante Office - Drama Coréen 2017

    Radiante Office

    Radiante Office
    Titre Original
    Pays : Corée du Sud
    Diffusion : 15/3/17 - 4/5/ 17
    Chaine : 
    Genre : Drame, Romance,
    Nb Episodes : 16
    GO AH SUNG, HA SEOK JIN, LEE DONG HWI, KIM DONG WOOK, KWON HAE HYO,
    Résumé : Eun Ho Won (Go Ah Sung) est une jeune femme qui lutte pour trouver un travail stable. Fatigué et désespéré, elle fait une tentative de suicide. Après un examen médical elle découvre qu'elle pourrait avoir une maladie en phase terminale. Peu après cela, une entreprise de meubles l'accepte comme employée. Face à cette possibilité de mourir, Ho Won décide de n'en faire qu'à sa tête et de se laisser simplement aller. Cette attitude va grandement exaspérer son nouveau patron.

     

     


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  • Commentaires

    1
    sooki
    Mardi 3 Mars 2020 à 06:59

    Le diplôme est supposé être la clé incontournable pour postuler dans une grande entreprise. Puis inévitablement l’escalade avec les langues étrangères et les études à l’étranger. Sauf qu’il faut passer un ou des entretiens, et vu le nombre phénoménal de candidats pour un nombre restreint de postes à pourvoir, la plupart des postulants restent sur le carreau, y’a pas de place pour tout le monde avec un maître-mot « concurrence » et l’obstination à viser ce type d’entreprises ou se rabattre sur l’examen de fonctionnaires. On nous présente une explication bien commode au second épisode.

    Le drama démarre en mélodrame, heureusement la sympathique demoiselle fonctionne en mode fantasmes délirants, par chance aussi on lui a accolé deux compères en situation clinique/critique/identique, à trois on se soutient pour se sentir moins miteux, d’autant que le problème est avant tout environnemental, chacun des suicidaires étant tributaire d’un engagement à honorer vis-à-vis de la famille et/ou copine.

    Bien aimé les infos TV en titrage « la réalité des jeunes chômeurs sans issue »… presque tout le monde s’en fout ? la rivière Han comme dépotoir des « laissés-pour-compte » ? bonne nouvelle pour ceux n’ayant pas vu S-Perjury, « la société n’a pas la responsabilité de recevoir des gens qui abandonnent ». En situation de fragilité, on ne vous tendra pas la main, enfin peut-être que si mais on vous fait payer la facture.

    Particulièrement aimé la scène fantasmée d’élimination des concurrents style jeu video, la dérive du système capitaliste mise en représentation, excellent. Intéressant speech sur l’impuissance de la demoiselle au 101e entretien malgré qu’elle considère devoir se conformer nécessairement aux cadres prédéfinis d’embauche sous peine d’exclusion, obligation de tenue d’entretien s’agissant de correspondre à un ou une moule, en effectuant la meilleure prestation de spectacle.  

    Le baratin du directeur des ventes hallucinant, très bon scénario, le personnage soupçonné de corruption, inénarrable. L’opinion des employés sur la hiérarchie, itou.

    Bien aimé la réplique « tout le monde travaille dur, ce que l’entreprise veut est un travail bien fait » spécifiquement pour une entreprise irresponsable. Application avec une cliente mécontente idéale, excellent.

    L’obséquiosité à vomir, la nouvelle employée pire que miteuse en beuverie épouvantable pour s’accrocher à un emploi, un stéréotype local ? Au final l’alcool l’a rend marrante puis dépressive, très mignonne quand elle pleure, et pathétique quand elle passe son temps à préparer son speech d’abandon.

    Le salarié demande la permission pour s’absenter aux toilettes ? y’a un os là.

    Le coup du lit j’ai bien rigolé.

    La préposée à la délation fait figure d’idiote pour la bonne cause. L’acceptation de pots-de-vin des sous-traitants fait partie de la culture d’entreprise ?

    Tout à fait compréhensible que l’accumulation des déboires injustes entraîne une tendance à l’auto-apitoiement, avec une actrice parfaite dans le rôle.

    Un scénario bien concocté, mettant en scène les exclus du marché du travail, entre espoirs, désillusions, découragements, entre la vie et le temps qui passe, dans un horizon futur borné laissant fuir le présent dans le cours du fleuve insaisissable.

    Le manager inflexible accepte des cadeaux de la famille de sa subordonnée ? cadeaux de reconnaissance ou pas cette pratique s’apparente aux pots-de-vin, bravo.

    Bien rigolé avec la physionomie des employés lors de l’interview de reportage TV, puis le passage de la bombe à retardement qui renonce à faire du politiquement correct, brave fille mais employée exécrable. On lui demande des comptes, n’ayant rien à perdre elle persévère s’agissant d’un personnage concocté pour énoncer haut et fort avec un contexte formaté dans cette optique ce que nombre d’employés de diverses entreprises murmurent tout bas, brave fille mais employée exécrable. Etaler les problèmes sur la table plutôt que les balayer sous le tapis, tactique obligatoirement adéquate dans ce drama, la problématique des ventes pouvant s’appliquer à d’autres secteurs in situ d’autant que la grimpée hiérarchique est présentée comme un processus autoreproductible immuable de lèche-bottes qui s’appuie sur la responsabilité déléguée concomitamment supportée par des maillons faibles éjectables aisément manipulables. Le choix s’avère cornélien entre sa dignité et son ambition.

    Cuir synthétique ? c’est quoi cette aberration ?

    L’embauché permanent pète un câble et déverse sa frustration, excellente scène.

    Après la nostalgie des années universitaires avec quelques infos au passage, on a droit au couplet sur le travail comme thérapeutique salvatrice.

    Travaillons dur et soyons récompensés, il suffit d’y croire dans une perspective idéale, avec un émouvant refrain pour les désespérés de la vie, potentiels candidats au suicide, sympathique drama.

    Trois employés temporaires pour un seul éventuel poste comme permanent, retour à la case départ toujours dans la compétition et donc dans la concurrence, avec un nouveau Pdg qui tente de faire le ménage en soutenant le système concurrentiel « on vit dans une période de compétition sans limite », charmante perspective de renforcement du capitalisme et du règne sans partage du rendement et du profit. Est-il en train de donner une leçon à l’arrogant manager général Seo ?  

    Un concours organisé par une entreprise sert essentiellement à s’approprier le copyright du design. De plus, l’entreprise organisatrice s’autorise à faire de fausses promesses aux candidats, une pratique contre laquelle la courageuse jeune révoltée s’insurge. On lui rappelle qu’en tant que désormais employée permanente elle est tenue de suivre la politique de l’entreprise en s’adaptant nécessairement dans la lignée à l’instar des autres sans pointer du doigt les injustices, brave petit mouton noir.

    Le nouveau Pdg pousse le sieur Seo dans ses retranchements au nom de la méritocratie et du partage commun d’adhérence à une politique d’entreprise résolument compétitive. La restructuration vise à se débarrasser des éléments indésirables de la nouvelle direction, comme c’est finaud.

    Au final, le manager général exécrable au départ retourne sa veste en endossant le beau rôle dans cette histoire et nous délivre le message d’humanité face à l’autocratisme de l’héritier du chef d’entreprise représentant des valeurs du capitalisme ravageur. Réponse réaliste de l’assistante de direction « une organisation traite toujours les gens comme des outils », le quidam anciennement inflexible radical prodiguant en retour ses conseils avisés.

    Très bon casting et scénario bien ficelé sur visée démonstrative et agréablement divertissante qui se clôt avec un tourniquet bien concocté du jeu de chaises musicales.

    "En Corée du Sud, un emploi temporaire signifie travailler des heures supplémentaires à temps plein au salaire minimum. Dans cette culture de travail, même pour les permanents 14 heures sont la norme."

     

    2
    Jeudi 23 Juillet 2020 à 15:49

    Je note, je suis passée à côté.

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