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Her Private Life - Drama Coréen 2019
HER PRIVATE LIFE
그녀의 사생활
Pays : Corée du Sud
Diffusion : 10/04/19 AU 30/05/19
Chaine : tvN, VIKI,
Genre : Romance, Drame, Comédie,
Nb Episodes : 16
PARK MIN YOUNG,
KIM JAE WOOK,
KIM MI KYUNG, Park Min Young, Kim Jae Wook, Ahn Bo Hyun, Park Jin Joo, Sojin, Lee Il Hwa, Kim Mi Kyung, Park So Yi,
Résumé :
Sung Deok Mi est conservatrice dans une galerie d'art. C'est une tres grande professionnelle qui aime son métier et se donne à fond pour celui-ci. Elle cache cependant un secret au monde entier. Un secret qui fait qu'elle a du mal a avoir une relation stable avec un garçon. C'est une fan inconditionnelle de Cha Shi An, un sublime acteur. Elle a même crée un site complet dédié à son Idole. Elle ne vit et ne pense que par lui. Un jour, un nouveau directeur fait son apparition à la galerie, Ryan Gold, et il va bousculer toutes ses évidences. Il était autrefois peintre reconnu, mais il ne peut plus peindre. Il n'est pas bon dans les relations humaines et va vite découvrir le petit secret que notre conservatrice essaie tant bien que mal de cacher. Tout leur univers va s'en trouver chambouler.
Avis Team
L'avis de Yumiko
Une comédie romantique, ça ne se loupe pas, enfin du moins pour moi. C'est un must. J'ai vraiment trouvé ce drama tendre et doux mais aussi vraiment drôle. Il y a pleins de scènes vraiment sympa. J'ai trop aimé les scènes sexy pour les prises de photos par exemple, ouffff, ou encore le baiser sur le toit... Trop mignon vraiment. Kim Jae Wook est sublime dans ce drama. Je l'avais déjà beaucoup aimé dans Température Of Love et j'avais vraiment eu un coup de coeur en me disant que c'était dommage qu'il ne soit pas le personnage principal. Voilà qui est fait. Il joue trop bien ce rôle. L'alchimie avec Park Min Young est sympa aussi. Pour moi, ce drama est vraiment un coup de coeur de l'année 2019. À voir et revoir juste pour un moment pur plaisir.
Note : 10/10
Vu : 16/16
Tags : PARK MIN YOUNG,
KIM JAE WOOK,
AHN BO HYUN,
PARK JIN JOO,
SOJIN,
LEE IL HWA,
KIM MI KYUNG,
PARK SO YI
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« vous devez prétendre être une personne normale », effectivement la problématique nécessaire du scénario, on peut comprendre aisément que la gente demoiselle a une vie "privée" un tantinet bizarre avec une passion quelque peu délirante qui ne la situe pas vraiment dans une perspective de normalité au sens strict du terme.
Drama hallucinant très futé qui présente l’attrait de surfer sur la superficialité du chic et de l’élégance avec des quiproquos amusants et un personnage principal émetteur de réflexions finaudes sur sa singularité hors norme ainsi que d’autres personnages ad hoc, des scènes finement délirantes avec une esthétique soignée, un discours mordant sur le milieu d’art mercantile avec ses domestiques qu’on peut appliquer à d’autres domaines, des dialogues percutants. Bravo pour la scène désopilante du confessionnal, la fanatique reçoit une apparition, l’image d’Epinal à de quoi faire grincer des dents, une visée double dans la dérision, très malicieux
« L’art appartient aux célébrités. » le discours consensuel très juste par excellence émis par le nouveau directeur qui apprécie considérablement les travailleurs qui se soumettent aux ordres face à la situation… excellent, la conservatrice obtient voix au chapitre en croyant que son opinion lui confère pouvoir de décision, j’ai bien rigolé, très bon casting
Compte tenu qu’entrer dans le moule de la dite normalité implique de se conformer à des critères de rationalité bien définis où la raison occupe la place centrale, j’aurais tendance à penser qu’une large majorité de la population sort du cadre de la logique avec des penchants bizarres en tous genres que l’on peut considérer comme obsessionnels à un certain niveau.
Certes, si les parents de la protagoniste cultivent des particularités obsessionnelles portant sur des "objets" la spécificité de la fille fanatique obnubilée par un mec s’avère difficilement compréhensible dans son intangible continuité mais le scénario distrayant semble développer une explication sur ce comportement.
« l’art est le résultat du désir » grosso modo on peut l’exprimer ainsi, mais plus précisément cela correspond à ce que Freud nomme la sublimation qui est la finalité éminente acceptable qui œuvre comme processus de surcompensation face à la dépendance grossière du désir lequel trouve dans l’art une forme d’expression salutaire hautement embellie porteuse de reconnaissance sociale, de soulagement très bénéfique en tant que forte valeur de soi, une transposition nécessaire du vulgaire voire malsain avec ses pathologies vers le dépassement de soi dans la voie d’accomplissement. En clair, l’art est une possibilité incontournable.
Les tourtereaux sont mignons, mais la romance tourne rapidement en rond, y’a pas de suspense.